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Editions Delage Music
Sonatine et Capriccio, opus 131
Pièce pour saxophone seul, composée par Nicolas Bacri.
Commande du Concours Clarisax 2013, Valenciennes.
Biographie
Grand Prix de la Musique symphonique de la S.A.C.E.M. 2006 et nommé aux "Victoires de la musique classique" à cinq reprises en 2004, 2005, 2007, 2008 et 2012, Nicolas Bacri, né à Paris en 1961, est l'auteur de plus de cent-trente partitions dont sept Symphonies, six Cantates, onze concertos (quatre pour violon, deux pour clarinette, deux pour trompette, pour violoncelle, pour piano, pour flûte) et plusieurs autres œuvres concertantes (Requiem, Folia, Symphonie concertante, les 4 Saisons, Une Prière, Divertimento, Notturno etc...) pour divers instruments, ainsi que huit Quatuors à cordes, quatre Trios avec piano et plusieurs Sonates et Suites pour violon, alto et violoncelle et onze Motets pour choeur a cappella.
Le rayonnement de sa musique dépasse d'année en année les frontières de la France avec d'importants concerts aux USA, en Asie, en Grande-Bretagne, en Suède, en Finlande et, particulièrement, en Allemagne.Parmi les succès récents qui confirment la place distincte de N. Bacri au sein d'une nouvelle génération de compositeurs européens on peut citer ses Melodias de la melancolia (Quatre chansons sur des paroles de Alvaro Escobar-Molina op. 119) écrites pour le disque de Patricia Petibon intitulé Melancolia (Deutsche Grammophon), créés et enregistrées à Madrid en octobre 2011 avec l'Orchestre National d'Espagne dirigé par Josep Pons ; son Concerto tenebroso (L'hiver, op. 80 n°3, extrait des 4 Saisons), commande jointe de l'Ensemble Orchestral de Paris et de l'Orchestre symphonique de Gävle pour François Leleux, créé au Théâtre des Champs-élysées en janvier 2010 et repris à Gävle (Suède) la même année ; Entre terres, (dédié aux mineurs et anciens mineurs du monde entier) pour récitant, orchestre et choeurs, commande de l'Orchestre de Douai, créé en novembre 2009 (Intégral distribution) ; sa Sixième Symphonie op. 60, écrite en 1998 à la demande de Radio-France pour l'émission Alla breve, et enregistrée par l'Orchestre National de France sous la direction de Leonard Slatkin (reprise par l'Orchestre Symphonique de Londres sous la direction de Daniel Harding en 2003 au Royal Festival Hall) et son Divertimento op. 66, pour piano, violon et orchestre, commande de la Ville de Paris, créé par l'Orchestre Philharmonique de Radio-France dirigé par Pascal Rophé au Théâtre du Chatelet, diffusé en direct par France-Musique et télévisé (2000) repris en 2006 pour la même occasion Salle Pleyel avec les mêmes partenaires.
En 2007 le pianiste Julien Quentin lui commande et crée en direct sur les ondes de la Radio Suisse Romande en février 2008 sa Deuxième sonate op. 105 qui sera reprise de nombreuses fois par Eliane Reyes qui l'enregistre pour la firme Naxos en 2011.
En 2002, son œuvre, Une Prière, dans sa version pour violon et orchestre, est enregistrée par la firme RCA (BMG - Choc du Monde de la musique), avec Laurent Korcia et l'Orchestre symphonique de la WDR de Cologne sous la direction de Semyon Bychkov qui, dans la foulée, commande à N. Bacri son 3° Concerto pour violon op. 83, créé, enregistré et télévisé (Allemagne) en novembre 2003 par la violoniste zurichoise Mirjam Tschopp.
C'est encore l'Allemagne qui suscitera la création de son Concerto amoroso (Le printemps), dédié à François Leleux et Lisa Batiashvili, commande jointe du Alte Oper de Francfort et du Tapiola Sinfonietta (Helsinki), en mars 2006, ainsi que Quasi una Fantasia (Concerto pour trois violons et orchestre op. 118), (commande du Festpielhaus de Baden-Baden pour Lisa Batiashvili, Alina Pogoskina, Baïba Skride et le Mahler Chamber Orchestra dirigé par Constantinos Caridis) le 4 juillet 2010, tandis que les années 2002 à 2012 auront été marquées principalement par une collaboration suivie avec l'Ensemble Orchestral de Paris dont il est le compositeur associé de 2009 à 2011, association qui culminera lors du concert du 24 mai 2011 où la reprise de ses Three Love Songs, pour soprano et orchestre et la création mondiale du dernier volet des 4 Saisons, Concerto luminoso (L'été), seront données au Théâtre des Champs-Elysées, en direct sur France musique, le Festival des forêts (Compiègne) où il est en résidence de 2010 à 2013 qui programmera une trentaine de ses oeuvres les plus importantes dont la création mondiale de sa Sinfonia da Requiem (Symphonie n°3 op. 33, 1988-94), le Tapiola Sinfonietta (Helsinki), l'Orchestre de l'Opéra de Massy (Dominique Rouits), l'Ensemble Matheus (Jean-Christophe Spinosi), l'Orchestre de Bretagne, "L'Ensemble-Orchestre de Basse-Normandie" (Dominique Debart), l'Ensemble instrumental "La Follia" (Orchestre de chambre d'Alsace), le Choeur Mikrokosmos (Loïc Pierre), l'Ensemble K (Alsace), le Trio Zodiac (USA), le hautboïste François Leleux, la violoniste Lisa Batiashvili, le violoncelliste Sébastien van Kuijk et la pianiste Eliane Reyes.FORMATION ET CARRIERE
N. Bacri commence par l'apprentissage du piano à l'âge de sept ans puis complète sa formation par l'étude de l'harmonie, du contrepoint, de l'analyse musicale et de la composition avec Françoise Gangloff-Levéchin et Christian Manen puis, à partir de 1979, avec le compositeur d'origine allemande Louis Saguer. En 1980, il entre au CNSM de Paris où il recevra l'enseignement de Claude Ballif, Marius Constant, Serge Nigg et Michel Philippot. Il quitte le Conservatoire avec le premier prix de composition en 1983 et devient, pour deux ans, pensionnaire à l'Académie de France à Rome (Villa Médicis) non sans avoir étudié en privé, la technique de la direction d'orchestre avec Jean Catoire, disciple de Léon Barzin. Il a en outre participé aux Masterclasses de Franco Donatoni et Brian Ferneyhough organisées par le CNSM de Paris en 1983 et reçu les conseils de Gilbert Amy, Elliott Carter, Henri Dutilleux et Emmanuel Nunes.
En 1987, Radio-France le nomme au poste de délégué artistique du service de la musique de chambre. Il abandonne cette activité en 1991 pour se consacrer de nouveau entièrement à la composition en devenant pensionnaire de la Casa de Velasquez (jusqu'en 1993). Soutenu par la Fondation d'entreprise du Crédit National (aujourd'hui "Banque populaire") de 1993 à 1996 il réside à La Prée (Indre) à l'invitation de l'Association culturelle "Pour Que l'Esprit Vive" de 1993 à 1999 et remporte de nombreux prix parmi lesquels le Grand Prix de l'Académie du disque 1993 et plusieurs prix de la S.A.C.E.M. et de l'Académie des Beaux-Arts pour l'ensemble de son œuvre.
Premier compositeur invité de l'Orchestre Symphonique Français (direction Laurent Petitgirard) il a été nommé "compositeur en résidence" à l'orchestre de Picardie par Louis Langrée pour lequel il a écrit ses 4° et 5° Symphonies, puis par Xavier Delette pour lequel il a écrit sa 5° cantate, créée et enregistrée par l'Orchestre de Bayonne-Côte-Basque où il réside de 2001 à 2006.
De 2005 à 2011 il est professeur d'orchestration au Conservatoire/Haute école de musique (HES) de Genève où il réside de 2006 à 2007.
Compositeur associé de l'Ensemble orchestral de Paris (2009-11) et compositeur en résidence du Festival des forêts (Compiègne) (2010-12), il réside en Belgique depuis 2007.Depuis la création de son premier Concerto pour violon (op. 7) lors de la série de concerts à Radio-France "Perspectives du XXème Siècle" (1985), programmée par Harry Halbreich, N. Bacri a reçu des commandes de Radio-France, du Ministère de la Culture et de nombreux orchestres, solistes et festivals français et internationaux.
Outre en France ses compositions ont été présentées en Allemagne (Berlin, Radio de Cologne, Radio de Hambourg, Festpielhaus Baden-Baden, Alte Oper Francfort Grosser Saal, Laieshalle Hamburg, Carl Orff Saal et Künstlerhaus Munich, Schwerin etc...), en Arménie (Erevan), en Autriche (Musikverein, Brahms Saal, Vienne etc...), en Belgique (Bozar à Bruxelles, Singel à Anvers, Liège etc...), en Bulgarie (Festival de Varna), en Chine (Pekin, Nankin, Shanghai etc...), en Corée (Séoul), au Danemark (Musée d'Art moderne à Copenhague), en Espagne (Auditorio Nacional, Madrid etc...), en Finlande (Helsinki, Jyväskylé, Joensuu), en Grande-Bretagne (à Londres au Wigmore Hall, Royal Festival Hall, Barbican Hall), Glasgow, Edimbugh, Presteigne etc..., en Grêce (Athênes, Thessalonique), en Indes (New-Dehli), en Islande (Reikjavik), en Italie (Rome, Rai de Turin...), au Japon (Tokyo, Kanazawa, Hakodaté etc...), en Lithuanie (Vilnius), au Mexique (Mexico City), en Norvège ( Gloger Festival, Kongsberg), en République Tchèque, en Russie (St Petersbourg), en Suède (Stockholm, Gâvle), en Suisse (Zürich, Berne, Genève etc...), aux U.S.A. (Weill Hall et Florence Gould Hall New-York, Chicago, Eastmann Theatre (Kodak Hall) et Kilbourne Hall Rochester, Berkshire Festival Tanglewood etc...)
«Un temps ancrée dans une esthétique constructiviste post-webernienne dont le point culminant est sa Symphonie n°1 dédiée à Elliott Carter, sa musique a progressivement renoué, depuis sonConcerto pour violoncelle de 1987 (dédié à Henri Dutilleux), avec cette continuité mélodique que l'esthétique prédominante de l'après-guerre avait évacuée. Loin de constituer une régression, au sens adornien du terme, ce virage contribue à inscrire N. Bacri dans l'esthétique de son temps, une esthétique de la réconciliation.» (Philippe Michel, The New Grove Dictionary of Music and Musicians, édition 2001).
14.00 €